Récits tout court [Archives]
"L'homme ne peut découvrir de nouveaux océans à moins qu'il ait le courage de perdre de vue le rivage" (André Gide)
dimanche 3 août 2014
lundi 21 juillet 2014
The End
samedi 28 juin 2014
Pour 4 francs… (moi, sous plastique)
Avant
|
Après
|
lundi 23 juin 2014
Gerhard Richter (Fondation Beyeler, 18/05 – 07/09/2014)
Samedi dernier j’ai été à la Fondation Beyeler pour voir l’exposition sur Gerhard Richter, un des artistes vivants les mieux cotés. Je n’ai pas été déçue, puisque les œuvres présentes permettent de se faire une idée assez complète de son travail, et de plus elles sont absolument magnifiques.
Certains tableaux et installations sont plutôt abstraits. Bien que la conceptualisation derrière ces travaux soit admirable, l’abstrait n’est pas ma tasse de thé, donc je vous montre juste une photo pour que vous en ayez une idée et je passe aux œuvres figuratives.
Les œuvres figuratives de Richter sont inspirées par des photos et elles sont, pour la plupart, des huiles sur toile. Ce qui les caractérise est le flou, comme dans une photo d’un objet en mouvement ou tout juste capturé en vitesse par un œil pressé… et, malgré ce flou, la précision dans les détails. Dans une attitude parfaitement contemporaine, la juxtaposition du flou et de la précision semble nous dire qu’on ne peut pas tout voir et savoir, que ce soit à cause du hasard, de la vitesse d’un regard ou de la pudeur (ce qui est illustré, par exemple, dans les tableaux représentant des cadavres).
On retrouve cela tant dans les (rares) natures mortes, comme ces Fleurs (Blumen) de 1992…
…que dans les portraits, comme Betty, de 1988 (qui est d’ailleurs le tableau choisi pour promouvoir l’exposition), où le contact entre le sujet du tableau et l’observateur est rendu encore plus fuyant par la position de dos de la dame représentée.
Parmi les autres portraits présents à l’exposition, j’ai particulièrement aimé la série 18 Oktober 1977, peinte en 1988 et dédiée aux membres de la Fraction Armée Rouge (Rote Armee Fraktion), et dont voici le tableau que j’ai préféré.
Enfin, le flou est présent aussi dans les paysages, qui représentent pour la plupart des scènes d’eau. Parmi eux, ma préférence va sans doute à ce Paysage marin (Seestück) paint en 1975. J’avais une photo du paysage tout seul, mais je trouve celle-ci plus jolie.
En somme, je vous conseille vivement d’aller jeter un œil à cette expo, ça en vaut la peine. Et pour voir plus d’oeuvres de Richter, faites un tour sur son site internet!
Pour vous souhaiter bonne nuit, voici Maria des Blondie. C’est une chanson qui n’a rien à voir avec les peintures de Richter, mais qui me réjouit parce que j’adore le texte et la musique… et aussi parce que c’est d’un de mes groupes préférés et je vais bientôt pouvoir assister à un de leurs concerts!!! A bientôt!
mercredi 11 juin 2014
mercredi 23 avril 2014
Phoenix
Phoenix est une ville plutôt verte et construite sur une plante en carrés-rectangles comme beaucoup d’autres villes américaines.
Elle est très calme et pas chaotique du tout, et la visiter est très agréable. On y trouve les incontournables gratte-ciels…
…dont le Heard Building des années 1930, qui semble avoir été le premier “gratte-ciel” de la ville.
On y voit aussi de nombreux parcs publics, très soignés et fleuris…
…ainsi que des rues et des avenues bordées de palmiers.
Les rues sont aussi embellies par nombre de peintures sur les murs des boutiques…et ce sont parfois des véritables œuvres d’art qu’on découvre en tournant la tête ou en passant par un coin de rue!
Si on a le temps, on peut visiter le Musée des Sciences. On peut y admirer des machines à eau et découvrir d’autres prouesses techniques d’un temps comme le vélo à vapeur ou les tuyaux en bois pour l’acheminement de l’eau…
…ou d’aujourd’hui comme les nanoparticules et les prothèses médicales.
Le musées contient aussi une belle exposition interactive sur le corps humain (avec des reproductions à grande échelle des organes), une section interactive dédiée aux phénomènes bio-géo-chimiques de la planète Terre et un étage dédié aux technologies vertes.
Dans la section dédiée au corps humain, il est entre autre possible (pour les personnes qui ne sont pas en fauteuil) de faire des courses en fauteuil roulant (?!)…drôle d’idée, mais ça existe!
En somme, si vous passez par l’Arizona, faites un détour par Phoenix!
A bientôt pour des récits de voyage d’une autre des grandes villes américaines, San Francisco!
mardi 22 avril 2014
Grand Canyon
Un voyage aux USA ne pouvait pas louper l’étape du Grand Canyon. Nous nous y sommes donc rendus depuis Phoenix, accompagnés par un guide et par trois autres touristes.
La route depuis Phoenix est longue, mais la parcourir en voiture permet d’apprécier le paysage désertique de l’Arizona. A la place des arbres, des cactus peuplent les champs ensoleillés!
On a aussi appris l’existence d’un type de plante particulier, la cholla. C’est un buisson du désert, rempli d’épines qui fonctionnent plus ou moins comme des hameçons et qui sont capables de tuer des petits animaux. Lorsque les animaux meurent, la plante exploite leur carcasse pour s’hydrater!
Nous nous sommes arrêtés à Sedona, charmante petite ville touristique d’où on peut admirer des montagnes et rochers d’un rouge vif, parmi lesquelles celle en forme de Snoopy (le créateur des Penauts a vécu ici!).
Après Sedona, le paysage change considérablement: des forêts de sapins apparaissent, et on commence gentiment à monter pour arriver au Grand Canyon.
En bas du Grand Canyon se trouve l’une des gares les plus anciennes parmi celles encore en service aux USA.
Une fois en haut, le paysage est juste incroyable (et le vent aussi!)! Le Grand Canyon est un complexe de multiples canyons, désertiques et aux couleurs incroyables. C’est difficile à décrire et aussi à montrer avec les photos ou les vidéos, parce qu’il est compliqué d’en montrer les dimensions imposantes. En tout cas, je mets ci-dessous deux photos juste pour vous en donner une idée.
Un chemin longe le bord du Canyon depuis en haut, et il est agrémenté d’explications et de cailloux extraits du fond du canyon. C’est très joli et ça vaut la peine d’y aller, aussi pour admirer ce scénario depuis plusieurs points de vue. De plus, on y admire la faune locale en liberté (puisqu’on est à l’intérieur du Parc National du Grand Canyon), notamment des cerfs (ou quelque chose qui leur ressemble… je suis pas très douée pour les noms des cervidés!), des oiseaux et des écureuils (qui sont très présents aux USA en général).
Sur la voie du retour, nous sommes passés par les canyons creusés par le Little Colorado River et par la réserve indienne la plus vaste des USA. Les paysages sont vastes et leurs couleurs magnifiques.
Les indiens, quant à eux, vivent en partie dans des conditions précaires, dans des petites maisons sans eau courante ni électricité.
Il semblerait que beaucoup d’entre eux préfèrent ce mode de vie “traditionnel” à celui occidental, malgré le fait qu’ils pourraient bénéficier de subventions gouvernementales pour l’achat de maisons “modernes”.
Je vous laisse avec deux vidéos du Grand Canyon et je vous dis à bientôt pour un post sur Phoenix!