Pendant ces quelques jours dans le village avant de bouger vers Cagliari, je me suis dédiée à cueillir des olives. On touche en effet à la fin de la période de cueillette des olives, et il se trouve que l’on en possède quelques plantes.
Après deux jours de vent et de temps nuageux, depuis ce matin il fait beau, donc le travail est agréable.
Il y a plusieurs manières de procéder. Pour des plantes petites et pas trop chargées on prend les fruits avec les mains. Si, au contraire, les plantes sont grandes et ont beaucoup de fruits, on essaye d’avancer plus vite.
On met des filets par terre, en dessous des plantes…
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Par la suite, on plie les filets…
…et on dépose les olives dans des caisses ou autres récipients aptes à en assurer le transport jusqu’au |
Les machines pour extraire l’huile sont en effet plutôt couteuses, et pour des petites quantités la meilleure chose à faire est de se rendre dans un établissement privé et d’utiliser leurs machines en moyennant une petite somme d’argent. Là-bas, les propriétaires de la structure travaillent les olives et ils vous rendent l’huile à la fin.
La quantité d’huile qu’on peut obtenir des olives varie selon l’année (donc, selon la qualité des olives elles-mêmes et le rapport entre la quantité d’huile et celle d’eau qu’elles contiennent). Ici ,cette année, elles ont une “productivité” de 16% de leur poids original, c’est à dire qu’avec 100 kg d’olives on obtient 16 litres d’huile.
Il y a d’autres choses qu’on peut faire avec les olives, notamment les préparer pour qu’elles soient comestibles. En effet, on ne peut pas manger les olives dès qu’on les cueille de l’arbre: elles sont trop amères et indigestes. Pour qu’elles deviennent mangeables, il faut leur ôter leur amertume; on peut le faire avec diverses substances chimiques, dont la soude, mais dans un contexte familial et en suivant les méthodes traditionnelles on utilise du sel et de l’eau (voir par exemple ici et ici)
Maintenant que vous en savez un peu plus sur ce joli produit de la terre qu’est l’olive, quittons nous avec un morceau du compositeur japonais Joe Hisaishi, que j’aime beaucoup. Bonne route!
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