Pendant que la lutte pour les voix des homos fait rage aux USA (et il y a même un certain Romney qui fait des déclarations très fantaisistes sur le sujet), Israël est l’Etat du Moyen Orient et d’Asie où les droits des communautés LGBTQI sont les mieux respectés: “pacs”, adoption, FIV et même reconnaissance des mariages contractés à l’étranger. C’est tellement vrai que Tel Aviv a été nommée la meilleure destination gay pour 2011 et que des marches des fiertés (pride parades) sont régulièrement organisées.
Malgré une situation réjouissante, certains activistes internationaux accusent Israël de pinkwashing, les politiciens israéliens montrent des degrés de gay-friendliness variables et les groupes religieux ultra-orthodoxes ne sont pas toujours très tolérants. Mis à part les discussions récurrentes sur les pride parades, les principales victimes de l’intolérance homophobe au sein des groupes orthodoxes sont vraisemblablement les personnes LGBTQI qui font parties de ces communautés et qui sont obligées (comme certains orthodoxes bien hétérosexuels mais sensibles à la modernité) de se cacher et/ou de mener une double vie. C’est sur eux qui se penche le film “Tu n’aimeras point” (“Eyes Wide Open”) du réalisateur Haim Tabakman (interview ici), sorti en 2009.
Ce film raconte l’histoire de Aaron, boucher, mari et père vivant à Jérusalem, et de sa rencontre avec son aide-boucher Ezri, un jeune homme dont il tombe amoureux. Erzi débarque dans la boucherie soudainement et comme un étranger révolutionnaire, figure qu’on a déjà rencontré à plusieurs reprises auparavant. |
Leur relation cachée a beaucoup de mal à démarrer, à cause des préoccupations religieuses d’Aaron, et elle se trouve confrontée à une pression sociale écrasante, représentée par les menaces des jeunes extrémistes envers “Aaron le boucher” et du rabbin envers “Aaron le croyant”. Aaron revit grâce à la compagnie d Ezri, mais ce sera de courte durée…
Même s’il n’y a pas de dénouement heureux, il vaut la peine de regarder le film: des belles images, qui témoignent d’un petit budget de réalisation; des dialogues essentiels; des musiques agréables, surtout dans les scènes de prière; une représentation réaliste du quotidien des personnages; un soin particulier dans l’élaboration de la psychologie des protagonistes, tout particulièrement Aaron et sa femme. En plus, depuis quelques jours il est possible de le visionner gratuitement sur le site Arte+7 de la chaine Arte pendant quelques temps.
Pour conclure, voici une chanson sans lien particulier avec le film sauf le titre, qui est le même. Il s’agit de Eyes Wide Open, du belgo-australien Gotye, que ces jours-ci s’est hissé à la tête du classement des ventes aux USA et sur internet avec son (très bel) album Somebody That I Used To Know, dont cette chanson a été le premier single. Bonne route!
In effetti le immagini che hai pubblicato fanno pensare ad un bel film. Anche il video della canzone è carino, trovo meno interessante la musica.
RépondreSupprimerCiao bacioni Francesca
Si si, è un bel film, confermo!
RépondreSupprimerEffettivamente anche io preferisco la canzone "Somebody that I used to know" di Gotye, ma quella non aveva nessun legame con il post...
Bacioni =)