Voilà, depuis jeudi je suis – enfin – en congé. Pour fêter dignement cela, on est d’abord allées voir Jérémy Ferrari en “Alléluia bordel”, son one man show qu’il a présenté mercredi soir au Rolex Learning Center à Lausanne. Quel spectacle! Drôle, drôle, drôle! Après une intro de Thomas Wiesel, gagnant du concours pour jeunes humoristes promu par la radio étudiante Fréquence Banane, Jérémy Ferrari nous a offert une suite de sketch sur la religion enchainés avec une précision magistrale, sans temps morts et avec une incroyable capacité d’improviser et de faire participer les gens du public. Ferrari, dont on avait déjà pu apprécier les qualités chez Laurent Ruquier (On ne demande qu’à en rire), a confirmé son talent et nous a impressionnées par son subtil cynisme, par son humour au 3ème ou 4ème degré, par son aptitude à traiter nombre de sujets avec une ironie réfléchie et jamais vulgaire. En somme, spectacle parfait et superbe façon de débuter ces vacances de Pâques!
Ce matin à 9h35 je suis donc arrivée à Palerme, dans une gare sale et assez chaotique.
Temps nuageux et frisquet, on a rejoint les autres participants de ce tour (ah que c’est bien les vacances avec les parents, d’autant plus qu’eux, contrairement à moi, ils conduisent une voiture ) et fixé le cap vers le centre de la Sicile.
Perchée sur de nombreux ponts et viaducs (qui souvent amochent le paysage bien plus que cela n’aurait été nécessaire), l’autoroute traverse des champs collinaires, l’ancien grenier de l’empire romain.
C’est une campagne cultivée mais peu peuplée; peu de maisons et presque pas de bétail, juste des immenses terres vertes.
Conseillés par le guide Carto (éditée par Gallimard, c’est une de mes séries préférées) on a décidé de faire une halte à Villa del Casale. Il s’agit d’une énorme villa romaine (3.500 m2), la plus grande ruine romaine en Sicile.
Cette villa, découverte en 1929, possède des magnifiques mosaïques très bien conservés, dont certains illustrent des animaux, des scènes mythologiques et des figures d’athlètes.
Juste à coté de Villa del Casale se trouve la jolie petite ville de Piazza Armerina (20.000 habitants environ).
On a encore parcouru quelques dizaines de kilomètres dans la campagne sicilienne…
…et finalement, à la fin de l’après-midi, on a atteint notre ville-pivot, de laquelle on va se déplacer pendant les prochains jours: Modica (vue depuis ma chambre d’hôte, depuis laquelle, je vous écris en ce moment, malgré des problèmes de connectivité majeurs – étonnant, pas vrai? J’essaierai de prendre une meilleure photo de la ville dans les prochains jours).
Une ville grisâtre, perchée sur les pentes d’une colline et construite avec des rues et aussi avec beaucoup d’escaliers. |
Comme vous vous en doutez, pour l’instant on n’a pas fait le tour complet de Modica; cependant, une atmosphère claire semble s’en dégager. Très semblable à celle de Villa Armerina. |
Quittons nous avec une chanson qui n’a rien à voir avec tout ça sauf le fait qu’elle est tirée de ma colonne sonore iPod pour ce voyage: “Cecilia” de Simon & Garfunkel. Bonne route!
PS: Apparemment les dieux de l’Internet nous boycottent…donc voici aujourd’hui le post écrit hier soir. Sans liens hypertexte, bien évidemment. Bonnes Pâques!
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