Après une route interminable, étroite et souvent mal entretenue…
…entourée d’un paysage fleuri et verdoyant…
…on est arrivés à Palerme, chef lieu de la région Sicile!
Ville de 720.000 habitants, elle est touristiquement renommée surtout pour sa vieille ville, qui est malheureusement très pauvre, architecturalement dégradée et sale.
Malgré cette atmosphère décadente, et après avoir “profité” du petit tremblement de terre le vendredi matin, on a quand même trouvé plusieurs endroits sympas à visiter.
Tout d’abord, la cathédrale, dont la façade est très lumineuse…
…et dont l’intérieur est intéressant surtout à cause d’une méridienne (plus précisément, un cadran solaire négatif fonctionnant grâce à un trou dans une chapelle, ce mécanisme était très employé aux siècles XVIIIe et XIXe)…
…et parce qu’il auberge dans une niche en argent les très vénérées reliques de la Ste Rosalie, protectrice de la ville.
Une étape qui vaut la peine est aussi la Galerie d’art de Sicile, qui contient essentiellement des œuvres d’art religieux et ne laisse aucune place à l’art contemporain. Parmi les sculptures et les tableaux on note plusieurs interprétations de la Vierge allaitant…
…et un remarquable “Triomphe de la mort” anonyme.
En matière d’art religieux, l’étape obligée et plus surprenante est cependant la Chapelle Palatine, se trouvant dans le Palais des Normands, aujourd’hui siège de l’administration régionale sicilienne. Assez petite et obscure, cette chapelle est entièrement décorée par des sublimes mosaïques dorés, représentant des scènes religieuses; les photos ne restituent pas la magnificence de l’endroit!
Certains des endroits palermitains mentionnés par la plupart des guides touristiques n’ont en réalité qu’un mince intérêt; ainsi, par exemple, le marché de Ballarò (simplement un marché de produits alimentaires et, qui plus est, sale, chaotique et rempli de foule), le marché aux puces (petite brocante qui, elle, est ordonnée, mais ne propose rien de plus que n’importe quelle brocante) et l’Eglise de St Jean des Ermites (comme on voit dans la photo, c’est plus un petit jardin qu’une église).
Par contre, quelques endroits ne sont pas mentionnés dans tous les guides mais sont jolis et méritent d’être cités ici. Parmi eux, le Musée des marionnettes, avec des marionnettes provenant de tous les coins du monde, des vidéos et un petit théâtre; ce musée contient aussi une vaste collection de marionnettes siciliennes (les Pupi), qui étaient employées dans des spectacles à sujet chevaleresque et moyenâgeux.
Palerme est une ville avec très peu de verdure dans l’espace public. A part quelque endroits comme St Jean des Ermites et quelques parcs avec des arbres monumentales (dans la photo, c’est UN seul
arbre!)…
…la ville est envahie de voitures, et même la promenade le long de la mer n’est pas particulièrement valorisée ni entretenue.
Pour cette raison il vaut la peine de visiter le Jardin Botanique, qui lui non plus ne figure pas dans toutes les guides. Il s’agit d’un espace de 10 hectares, bien aménagé (malgré le fait qu’encore une fois l’entretien laisse à désirer) et où il est agréable de se promener au milieu d’une grande variété de plantes, en plein air ou en serre…
…et de petits étangs et fontaines.
Avant de quitter la ville, il est aussi recommandable de faire un tour dans la zone nouvelle de la ville, sans doute plus propre, ordonnée et “présentable” (je pense, par exemple, à Viale della Libertà et à ses belles boutiques). Dans cette zone se trouve aussi l’imposant Théâtre Massimo, un des symboles de la
ville.
Pour nous quitter et prendre congé de cette ville pleine de contradictions et, pour certains aspects, très choquante, qui est Palerme, rien de mieux que Post Moderno de la palermitaine Giuni Russo. Bonne route!
…entourée d’un paysage fleuri et verdoyant…
…on est arrivés à Palerme, chef lieu de la région Sicile!
Ville de 720.000 habitants, elle est touristiquement renommée surtout pour sa vieille ville, qui est malheureusement très pauvre, architecturalement dégradée et sale.
Malgré cette atmosphère décadente, et après avoir “profité” du petit tremblement de terre le vendredi matin, on a quand même trouvé plusieurs endroits sympas à visiter.
Tout d’abord, la cathédrale, dont la façade est très lumineuse…
…et dont l’intérieur est intéressant surtout à cause d’une méridienne (plus précisément, un cadran solaire négatif fonctionnant grâce à un trou dans une chapelle, ce mécanisme était très employé aux siècles XVIIIe et XIXe)…
…et parce qu’il auberge dans une niche en argent les très vénérées reliques de la Ste Rosalie, protectrice de la ville.
Une étape qui vaut la peine est aussi la Galerie d’art de Sicile, qui contient essentiellement des œuvres d’art religieux et ne laisse aucune place à l’art contemporain. Parmi les sculptures et les tableaux on note plusieurs interprétations de la Vierge allaitant…
…et un remarquable “Triomphe de la mort” anonyme.
En matière d’art religieux, l’étape obligée et plus surprenante est cependant la Chapelle Palatine, se trouvant dans le Palais des Normands, aujourd’hui siège de l’administration régionale sicilienne. Assez petite et obscure, cette chapelle est entièrement décorée par des sublimes mosaïques dorés, représentant des scènes religieuses; les photos ne restituent pas la magnificence de l’endroit!
Certains des endroits palermitains mentionnés par la plupart des guides touristiques n’ont en réalité qu’un mince intérêt; ainsi, par exemple, le marché de Ballarò (simplement un marché de produits alimentaires et, qui plus est, sale, chaotique et rempli de foule), le marché aux puces (petite brocante qui, elle, est ordonnée, mais ne propose rien de plus que n’importe quelle brocante) et l’Eglise de St Jean des Ermites (comme on voit dans la photo, c’est plus un petit jardin qu’une église).
Par contre, quelques endroits ne sont pas mentionnés dans tous les guides mais sont jolis et méritent d’être cités ici. Parmi eux, le Musée des marionnettes, avec des marionnettes provenant de tous les coins du monde, des vidéos et un petit théâtre; ce musée contient aussi une vaste collection de marionnettes siciliennes (les Pupi), qui étaient employées dans des spectacles à sujet chevaleresque et moyenâgeux.
Palerme est une ville avec très peu de verdure dans l’espace public. A part quelque endroits comme St Jean des Ermites et quelques parcs avec des arbres monumentales (dans la photo, c’est UN seul
arbre!)…
…la ville est envahie de voitures, et même la promenade le long de la mer n’est pas particulièrement valorisée ni entretenue.
Pour cette raison il vaut la peine de visiter le Jardin Botanique, qui lui non plus ne figure pas dans toutes les guides. Il s’agit d’un espace de 10 hectares, bien aménagé (malgré le fait qu’encore une fois l’entretien laisse à désirer) et où il est agréable de se promener au milieu d’une grande variété de plantes, en plein air ou en serre…
…et de petits étangs et fontaines.
Avant de quitter la ville, il est aussi recommandable de faire un tour dans la zone nouvelle de la ville, sans doute plus propre, ordonnée et “présentable” (je pense, par exemple, à Viale della Libertà et à ses belles boutiques). Dans cette zone se trouve aussi l’imposant Théâtre Massimo, un des symboles de la
ville.
Pour nous quitter et prendre congé de cette ville pleine de contradictions et, pour certains aspects, très choquante, qui est Palerme, rien de mieux que Post Moderno de la palermitaine Giuni Russo. Bonne route!
Giuni Russo–Post Moderno
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