jeudi 31 octobre 2013

En ce jour d’Halloween…..J’aime (!) – Chapitre II

Il y a deux jours est sorti le dernier album de Renato Zero, Amo – Capitolo II, soit J’aime – Chapitre II.

Comme vous le savez déjà, je suis une fan inconditionnelle de ce grand artiste italien, donc après m’être bien réjouie de l’avant-première de l’album disponible sur Youtube hier, j’ai fait l’acquisition de l’album aujourd’hui même, et j’en suis ravie.

Dans cette suite de 15 nouveaux titres, on retrouve tout à la fois le Renato Zero qu’on connait et une veine poétique et musicale renouvelée. Le titre de l’album est bien choisi, l’amour étant clairement le sujet dominant de l’album. Il s’agit de l’amour dans toutes ses nuances, amour universel ou romantique, amour pour la vie, amour pour les gens, amour profond et épanoui de Ti porterò con me (Je t’amènerai avec moi) ou rupture inexplicable de Alla fine (A la fin) – deux chansons merveilleuses.

Les “vrais” sentiments, ceux qui sont honnêtes et francs, sont incarnés - comme souvent dans la poésie zérienne - par des animaux dans l’attendrissante Via degli sciacalli n°0 (Rue des chacals n°0). Là on voit que la poésie zérienne est conservative-évolutive: ce sont sans doute les mêmes animaux que dans l’ancienne Da uomo a uomo, mais revus en des teints délicats, qui pourraient aussi convenir à des enfants (y compris, sans doute, les petits-enfants du chanteur!).


On retrouve aussi l’invitation à l’envie de vivre, de parier sur l’avenir, de se reprendre en main…un fil conducteur dans tout l’album et qui est particulièrement émouvant dans la chanson Si può (On peut). Cela s’accompagne de la foi, foi non pas juste dans les cieux mais surtout dans les hommes, présentée de manière très touchante dans Sia neve (Que ce soit la neige). A côté de la foi il y a aussi la lutte contre les injustices et les vulgarités de la société contemporaine, et l’invitation à redécouvrir son prochain et le monde qui nous entoure (Titoli di coda, Titres de fin; O si suona o si muore, On joue de la musique ou on meurt).

Enfin, petit clin d’oeil aux fans dans Il principe dell’eccentricità (Le prince de l’excentricité), et à la ville de Rome dans AmoR.

Puisque j’ai l’album depuis quelques heures seulement, je ne peux pas encore dire quelle est ma chanson préférée ni faire une analyse plus approfondie que ça maintenant. Tout ce que je peux dire, c’est que comme toujours Renato Zero parle directement au coeur et touche l’âme de qui l’écoute. Pendant ma première écoute de ce chapitre II de la trilogie Amo j’ai eu la chaire de poule du début à la fin! Encore une fois je me retrouve dans ces vers, dans ces rythmes qui ondulent entre les aigus des tubes zériens des années 1970 et des nouvelles sonorités tout à fait contemporaines, dans ces sentiments qui sont aussi les miens. En somme, je vous conseille vivement Amo – Capitolo II (disponible en numérique sur iTunes et “en dur” sur le site officiel de Renato Zero) et je me réjouis de réécouter et réécouter ces titres dans les semaines qui viennent….en attente de la tournée qui (on l’espère!) suivra l’album en 2014, après la fin de la première étape du tour Amo – chapitre I qui se terminera en décembre!

Je ne m’attendais pas à ce que l’album sorte cette semaine, et ça m’a tellement enthousiasmée que j’ai zappé sur le fait qu’aujourd’hui c’est Halloween…donc les gosses qui ont sonné chez moi viennent de repartir (quelque peu étonnés) avec…des mandarines! Ma foi, on fait avec ce qu’on a!

Sur cela, voici la synthèse officielle de l’album. Bonne écoute et bonne route!

dimanche 13 octobre 2013

Sélection cool #2

Ah que c'est bon l'automne, l'air frais et les feuilles qui tombent. 
N'ayant toujours pas trouvé le temps pour écrire quelque chose de plus structuré, je vous propose un deuxième épisode de la sélection cool.

Commençons pas la musique. Je suis allée au concert genevois de Peter Gabriel et ce fut une expérience inoubliable. Le concert a été ouvert par les talentueuses artistes scandinaves Linnea Olsson et Jennie Abrahamson. Pour vous faire une idée de leur musique, voici Ah! de Linnea Olsson, un morceau remarquable!


Dans la suite du concert, on a eu droit à de l'excellente musique, une scénographie épurée et pourtant très soignée, des effets vidéo extrêmement intéressants et, surtout, une belle mise en valeur des talents multiples de Peter Gabriel et de son surprenant répertoire. Une chanson pour toutes: Digging In The Dirt, que je ne connaissais pas et que j'ai eu l'occasion de découvrir en version électronique. 


En somme, si vous en avez l'occasion n'hésitez pas à aller voir une étape de ce tour, qui va encore passer en Allemagne, France et Royaume Uni pendant tout le mois d'octobre.

J'ai aussi visité plein de musées et d'expositions. Parmi tous, je conseille particulièrement le Musée (rénové) du CICR à Genève, l'exposition sur Thomas Schütte à la fondation Beyeler à Bâle et celle sur Miró à l'Hermitage (Lausanne).

Le musée du CICR propose une véritable immersion dans les activités du CICR, avec des témoignages vidéos, des documents écrits, des objets construits par des prisonniers politiques. Ca fait réfléchir et c'est très touchant, ça vaut vraiment la peine d'y faire un tour.



L'exposition sur Thomas Schütte présente une sélection des ses œuvres. Des sculptures et peintures parmi lesquelles on admire par exemple la déclinaison de femmes en acier et aluminium (celles en aluminium argenté et fuchsia sont sublimes) et les monumentaux guerriers en bois. Ca mérite aussi un détour, surtout si on apprécie les artistes polyvalents et la sculpture contemporaine (photo SRF).



Enfin, l'exposition sur Miró présente un chouette panorama de la production de l'artiste espagnol, incluant tableaux, sculptures, vidéos et même une reconstruction de son atelier. Les œuvres les plus surprenantes sont sans doute les tableaux en couleurs fluos (au 1er étage) et les paysages (sous-sol) (photo Culturieuse).



Côté littérature, je viens de finir Mon doudou divin de Katarina Mazetti, qu'on avait déjà appréciée dans Le mec de la tombe d'à côté et Le caveau de famille. C'est un très bon roman comme les deux autres! Dans ce livre, deux des protagonistes nous racontent trois semaines de vie d'un petit groupe personnages variés qui se côtoient dans une quête de spiritualité un peu extravagante et "artisanale". Le ton est léger et drôle, en pur style Mazetti, mais le sujet est plus profond que dans la saga familiale des deux autres romans que j'avais lus, alors que les psychologies des personnages sont plus esquissés que travaillés (contrairement aux deux protagonistes des deux autres romans). Ici aussi on voit, en filigrane, une (ou plusieurs) histoire(s) d'amour...moins romantique(s) et avec un final bien inattendu!

Enfin, côté tourisme, j'ai  testé l'auberge de jeunesse St Alban à Bâle, qui m'avait tapé dans l’œil depuis quelques années mais où je n'avais encore jamais dormi. Conçu par Buchner et Bründler, l'auberge propose des chambres doubles  confortables, dans un design sobre (pur ciment) mais bien pensé, avec des très belles fenêtres-balcons. On y mange bien (bonnes saveurs, prix contenus, grandes portions) et l'atmosphère est accueillante et détendue. Seul point négatif: très mauvaise réception du téléphone portable et pas d'internet dans les chambres (mais on peut s'en passer en vacances, pas vrai?) (photo Youthhostel.ch).



Puisque c'est aussi la fin de ma semaine de congé et demain (hélas) je rentre au travail, je finis ces courtes vacances non pas avec une chanson mais avec une carte postale, de Bâle le soir. Bonne route!