mardi 17 avril 2012

Sicile #7 – Les meilleures adresses

Les vacances, on le sait, finissent toujours pour se terminer. Après avoir beaucoup parlé de quoi visiter, voici les meilleures adresses où nous sommes allés avec quelques conseils au passage.

Dormir. C’est difficile de trouver des bons coins à la campagne. Il faut se méfier des chambres d’hôte (souvent très humides, mal situées dans la ville et chères), et préférer des plus classiques hôtels. A Palerme, il faut faire gaffe aux logements dans la vieille ville: ils sont souvent très bruyant, à cause de la “movida palermitaine”.

Palerme: Le Palazzo Brunaccini, un hôtel récemment ouvert dans un immeuble renouvelé au cœur de la vieille ville, est un bon choix: silencieux, propre, confortable, et le personnel est très courtois. Pouce levéPouce levé

Manger. Les siciliens ont beaucoup de plats typiques, dont les pâtes avec aubergines et sauce tomate et celles avec les sardines; la soupe de fèves; les rouleaux d’espadon; etc. Leur cuisine compte aussi beaucoup de desserts, dont les cannoli, la cassata, le blanc-manger. En général, les établissements proposent une cuisine agréable mais pas très élaborée ni particulièrement soignée. Cependant, il n’est pas rare de tomber sur des belles surprises.

Palerme: Pour un repas normal, de bonne qualité, le Carlo V fait parfaitement l’affaire. Situé au centre ville, il propose une cuisine savoureuse et sans défauts et le personnel est très souriant et amical. Pouce levéPouce levé

Toujours au centre ville, pour une atmosphère plus chic il faut aller du côté de L’ottava nota, petit restaurant gastronomique qui propose une carte très soignée et des plats vraiment aboutis (par exemple: le merlu au basilic). Les desserts y sont aussi sublimés (dans la photo: la cassata de la maison).     
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Pour des petits creux, je suggère la pâtisserie Cappello: des desserts traditionnels en tout genre, plus ou moins légers, savamment confectionnés et délicieux en bouche.Pouce levé

 

Agrigente: Le restaurant gastronomique Kalòs offre une carte extrêmement réfléchie et des plats qui démontrent le travail magistral du chef (par exemple: l’artichaut aux crevettes, voir photo). Le personnel (dans notre cas, l’épouse du chef) est aux petits soins et le repas devient un véritable régal.   Pouce levéPouce levéPouce levé


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Modica: L’Osteria dei Sapori Perduti propose une carte simple, avec des plats traditionnels riches et des gouts typiques d’une cuisine familiale (par exemple: la soupe de lentilles). Le personnel y est sympathique et les prix sont raisonnables. Pouce levéPouce levé

Caltagirone: La pizzeria Mamadina est l’idéal pour manger une bonne pizza, d’autant plus que le chef est champion de pizza artistique! Pouce levé

Syracuse: Le restaurant Il Porticciolo est l’endroit où manger du poisson frais, frit ou au four; le personnel est courtois et l’ambiance est agréable.Pouce levé

Et voici, pour clore en beauté cette série dédiée à la Sicile, “Per amare Palermo” du palermitain Pippo Pollina, une chanson qui résume bien l’atmosphère de la ville mais aussi, un peu, de toute l’ile sicilienne. Bonne route!

Pippo Pollina – Per amare Palermo

4 commentaires:

  1. Canzone bellissima, quasi struggente. Sì in fondo Palermo, per quanto male se ne possa parlare, lascia un senso di affetto malinconico...Grandi e meravigliose opere di tutti i tempi... grande umanità e tolleranza...ma anche povertà estrema, degrado e caos...
    Bacioni Francesca

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    1. E' vero, è una bella canzone e anche la città a modo suo è struggente, per tante ricchezze lasciate in mezzo al degrado e abbandonate a sè stesse. Un vero peccato!
      Bacioni
      Paola

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  2. A leggere il diario di viaggio viene voglia di compiere questo viaggio straordinario. Sia per le costruzioni che per i paesaggi. Che dire poi delle delizie alimentari: ci si sazia solo a guardare le composizioni sui piatti. Forse c'è nelle foto e nei commenti il quadro non solo della Sicilia ma anche dell' Italia e, spero di sbagliarmi, dell' intera Europa. I fasti del passato si esauriscono nel presente che di essi vive e pensa di potere vivere di essi in eterno. Ma il tempo va vanti inesorabilmente e lo dimostra l' abbandono delle parti più vecchie delle città, senza che il nuovo abbia assunto una sua identità, come invecec traspare nei cimeli della civiltà che, oserei dire, è passata. E' in ogni caso un viaggio da consigliare a tutti.Giovanni

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    1. Si, penso anche io che sia un viaggio da consigliare. :)
      Questo "vivere di rendita" si riscontra un po' ovunque credo, ma ciò che stupisce in Sicilia è che niente è valorizzato, se non in maniera infima, e quindi le "rovine" sono veramente tali. Ora, la cosa incredibile è che se pure emergesse una volontà di "restaurare" o di prendersi più cura dei beni architettonici e culturali, probabilmente sarebbe troppo tardi, vista la quantità di fondi che sarebbero necessari per riparare dei decenni di incuria...
      Insomma, forse si tratta di un vicolo cieco, senza via d'uscita? Staremo a vedere.
      Un abbraccio,
      Paola

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