dimanche 17 mars 2013

Déception quand tu nous tiens…

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais je suis quelqu’un de plutôt optimiste sur le genre humain…en tout cas, optimiste à priori. Ainsi, quand je rencontre quelqu’un pour la première fois, j’ai un a-priori positif, qui évolue au gré des agissements de l’individu en question.

En gros donc, j’ai un graphique mental où, à l’instant zéro, tout le monde est là où se trouve la flèche (et après on peut monter ou descendre dans l’échelle d’appréciation).

C’était aussi le cas du nouveau pape François, quand j’ai appris son élection.

Et, même si je ne suis franchement pas une grande fan de l’église catholique, il était engagé sur une pente ascendante, en bonne voie pour atteindre le très convoité statut de “cool”.

En effet, il a une tête plutôt sympa et un air gentil, il a travaillé avec et pour les pauvres, il a le courage de se dresser contre les inégalités, il parle de manière simple et compréhensible…et en plus il a passé les instants qui ont  précédé et suivi sa nomination à twitter sur son profil personnel

(profil maintenant suspendu: heureusement que j’ai vite fait une capture d’écran!). Bref: le candidat parfait!

Le soir de son élection j’étais donc passablement satisfaite, au point qu’on m’a fait remarquer que j’aurais peut-être du attendre avant de me réjouir. J’ai donc dit: il faut rester confiants au moins pendant un moment, avant de se faire décevoir…

Et ponctuellement, le lendemain, la déception est arrivée. En effet, même s’il a été démontré que les rumeurs sur des positions misogynes étaient infondées (voir par exemple ici) il est sûr et certain que le cardinal Bergoglio est une autre personne qui a loupé l’occasion de se taire au sujet des droits des homosexuel-le-s (voir par exemple ici).

En somme, sous des airs de gentil grand-père pourrait se cacher un véritable réactionnaire en matière sociale (ce que plusieurs bloggeurs ont déjà fait remarquer, par exemple ici). Et son attitude gentille avec les déshérités du tiers monde (qui n’est pas en soi exceptionnelle, puisque là réside la vocation première de l’église – je veux dire, l’inverse aurait dû être plus surprenant!) risque juste d’être un édulcorant pour mieux faire passer la pilule amère de la fermeture en matière d’égalité des droits (pour les communautés LGBT notamment, mais peut-être aussi sur d’autres sujets comme l’avortement et l’euthanasie ou encore le rôle des femmes dans l’église). 

Ceci dit, bien qu’après la diffusion de ces vieilles déclarations le pape se soit de plus en plus rapproché de la zone “bof” de mon graphique, on lui laisse encore quelques temps pour se rattraper (il est encore dans la zone verte…tout en bas, mais toujours dans le vert). Après tout, il se pourrait que sa fonction l’ait illuminé (et qu’il se repentisse de ses déclarations homophobes), et que (même si tout laisse penser le contraire) il ne s’agisse pas d’une immense campagne de communication digne des meilleures agences publicitaires…

En attendant de voir comment le pape va évoluer, je vous propose de nous quitter sur une chanson que j’ai découverte tout juste ce matin sur Option Musique. Il s’agit de Twist in my sobriety de l’anglaise Tanita Tikaram. Bonne route!

Tania Tikaram – Twist in my sobriety

1 commentaire:

  1. Credo che tu abbia riposto troppe aspettative dall'inizio, e che in fondo certe cose non si possano neanche pretendere da un papa, tanto più se è nato nel 1936 o giù di lì. Pertanto io direi di accontentarci di quello che ha già detto e fatto, perchè , credimi, non è poco.
    Ciao Francesca

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