dimanche 3 juillet 2011

Google+ : du réseautage massif à la communication flexible

Quelques semaines en arrière Daniel Sieberg sur le Washington Post faisait la promotion de son dernier livre et nous mettait en garde sur les dangers de la dépendance aux nouvelles technologies. En effet, même sans arriver au degré des no-life, selon une étude de la Stanford University rien que le multitasking serait dangereux pour le cerveaux et, à la longue, il nous empêcherait de faire le tri parmi les informations pertinentes et donc il mènerait vers la prise de décisions irrationnelles. Sieberg, repris par des nombreux médias (ex. 1, 2) allait jusqu’à proposer le test suivant pour déterminer son “Index de masse technologique” (“IMT”?!):

Comptez et sommez les points suivants:
Pour chaque natel que vous possédez: 3 points
Pour chaque ordinateur portable: 1 points
Pour chaque tablette: 2 points
Pour chaque liseuse: 1 point
Pour chaque service SMS: 5 points
Pour chaque identité online ayant un login différent: 5 points
Pour chaque ordinateur fixe: 1 point
Pour chaque compte e-mail: 2 points
Pour chaque appareil digital: 1 point
Pour chaque gadget ne rentrant pas dans ces catégories et ayant un chargeur: 1 point
Pour chaque blog que vous tenez ou suivez: 2 points
Résultats:
<24 points: niveau bas (une réduction de l’activité online peut à la limite calmer votre stress)
25-35 points: niveau moyen (un “régime numérique” peut vous aider à mieux vous organiser et à améliorer votre qualité de vie)
>36 points: niveau élevé (une baisse de votre “consommation digitale” peut réellement améliorer votre vie)

J’ai fait le test et mon (désastreux) score est de 63 minimum (j’ai sans doute oublié quelque chose). Un dilemme majeur se pose: comment conjuguer la nécessité de s’informer et de “rester connecté”, qui a notre époque est presque une obligation, avec la charge de travail que les différents comptes-réseaux-sites-machines représentent? Et comment traquer rapidement le contenu qui nous intéresse sans pour autant passer des siècles à feuilleter des milliers de sites différents? Des soucis de taille, tout particulièrement si on considère le volume du matériel (infos, contacts, images, nouveautés) injecté chaque jour sur la toile (on estime par exemple que Youtube reçoive 48 heures de nouveau contenu chaque minute!).  Que faire donc?
La semaine dernière Google a lancé un nouveau projet qui propose de nous simplifier la vie: Google+! Il s’agit d’un outil flambant neuf, à mi chemin entre le réseau social, l’application online, le liseur de flux, le gestionnaire de contenu, le gadget: bref, le super-site qu’on attendait!

Mais……qu’est-ce qu’on peut faire sur Google+?


En individuel:
  • On peut créer un profil public, qui contiendra les informations sur notre formation, nos passions, nos coordonnées et qui sera indexé en tête sur le moteur de recherche Google. Il n’est pas obligatoire d’insérer ces informations ni de les rendre publiques. Cela pourrait se rendre utile, par exemple, si on cherche un emploi, mais aussi avoir des désavantages si on y insère des données sensibles.
  • On peut gérer de manière groupée nos contenus qui avant étaient dispatchés aux quatre coins du net. En effet, Google+ intègre des outils si disparates que Flickr, Youtube, Blogspot(Blogger.com), LinkdeIn, Quora, Picasa et permet donc d’avoir une sorte de “tableau de bord” unique pour tous ces instruments.

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  • Cette fonction pour l’instant est en train d’être mise en place et ne marche pas pour tous les sites que j’ai cité; cependant, pour certains d’entre eux elle est déjà pleinement fonctionnelle. Ainsi, par exemple, en intégrant Picasa on peut rapatrier toutes les photos. En outre, dès qu’on insère une photo sur Google+ celle-ci est automatiquement intégrée à un de nos albums Picasa et on peut aussi la modifier en ligne!

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    • On peut suivre des contenus qui nous intéressent grâce à la fonction “Déclics”. En effet, en insérant un certain argument dans la fonction, le moteur de recherche se charge de nous envoyer des contenus à ce propos de manière continue. Voici par exemple ce qui apparait si on tape “Doris Leutard”:

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      • Grâce à la nouvelle barre Google on a aisément accès à Google Documents, Google Calendar, Google Reader et à tous les autres services de Google.

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        Avec les autres:


      • On peut rajouter nos contacts, avec nom quand ils sont déjà sur le réseau, ou bien par leur adresse e-mail ou en les important de Yahoo Mail ou de Hotmail-MSN





      • On peut inviter nos contacts sur le réseau à travers leur e-mail





      • On peut organiser nos contacts en des cercles, en fonction de notre relation avec eux: famille, amis, connaissances.





      • En fonction de cette organisation on peut partager des informations (écrits,  photos, vidéos, liens internet) avec nos contacts de manière beaucoup plus spécifique par rapport aux autres réseaux sociaux. En effet, chaque fois qu’on partage un contenu on peut choisir quels en seront les destinataires… et on peut aussi envoyer le contenu à des contacts externes au réseau. Ainsi, le “partage” d’informations est ciblé et la gestion des contacts est efficace!





        • On peut suivre les publications de quelqu’un qu’on ne connait pas en l’insérant dans nos cercles en tant que “suivi”; de cette manière, nous verrons tout ce qu’il envoie à ses “suiveurs”
        • Il en sera de même pour ceux qui nous “suivent”: à chaque fois on peut partager avec eux des contenus spécifiques…sans qu’on ait à partager des informations plus personnelles.
        • On peut créer des contenus de très bonne qualité grâce à des fonctions spécifiques (par exemple caractéristiques de la police, insertion de liens, images, vidéos, géolocalisation dans un seul et même post; géolocalisation des images)

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          • On peut communiquer en temps réel avec nos contacts avec les fonctions de chat et de vidéoconférence (pour cette dernière il faut tout de même installer un petit plugin). La vidéoconférence permet de combiner le dialogue oral et le chat écrit et elle permet de dialoguer avec un maximum de 10 contacts à la fois: pas mal!
          • On peut utiliser le réseau en tout lieu pourvu qu’il y ait un réseau de téléphonie mobile grâce au navigateur du natel ou, encore mieux, à travers l’application pour Android, qui est graphiquement simple, facile à utiliser et assez pratique pour des courtes communications ou pour partager des photos. [p.s.: aux dernières nouvelles (4.7.11, 21h51) l'application pour iPhone a été soumise à l'App Store et attend juste d'être validée]
          Bref, malgré quelques petits soucis probablement dus à l’activation récente (par exemple les posts n’apparaissent pas toujours en ordre chronologique, il faut attendre 1 ou 2 minutes pour que les changements dans les profils ou les ajouts soient actifs), Google+ apparait comme un petit bijou qui va (on l’espère) nous permettre d’optimiser une bonne partie de nos activités sur le net et de passer d’un réseautage social massif (comme Facebook) à une communication flexible et de qualité.
          Pour l’instant, Google+ est en phase de test et on peut y accéder seulement avec une invitation: si vous en voulez une,  n’hésitez pas à m’envoyer un mail ou à laisser un commentaire avec votre adresse e-mail! En attendant que ça se développe comme il faut, essayons quand même de réduire notre “IMT”…eh, ils sont bien loin les temps du jeu vidéo qu’on voit dans le clip de Air ci-dessous! Bonne écoute et, comme toujours, bonne route!

          3 commentaires:

          1. Non se stavolta ci riesco, lo vorrei tanto perchè l'argomento è davvero interessante,... come anche gli altri del resto. Prima di scrivere tanto e poi non riuscire a pubblicare nulla ora provo con quetse 2 righe..Ciao Francesca

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          2. HO dovuto scrivere il commento come anonima e così ci sono riuscita!Questo dimostra quanto la mia "cultura informatica" sia scarsa e quanto ciò che dici sia importante per riflettere su questo universo virtuale in cui si proietta ormai parte della nostra giornata, che lo vogliamo o no. Ecco io sono una di quelle che starebbe più sul no che sul sì, se si potesse...ma è difficile non affaciarsi a una "finestra " sul mondo sempre aperta ...Però dobbiamo reimparare ad affacciarci anche nella finestra di casa e respirare un pò d'aria buona ...e parlare con la voce ed il corpo anzichè con la tastiera... Credo che per la nostra "fetta" di torta informatica vada bene il solito proverbio "il troppo stroppia". E così ti saluto, visto che tra leggere, cercare di capire, tradurre l'inglese su google, guardare i video cercare di commentare gli altri articoli son passate 2 ore...e mi aspetta la roba da stirare, la cena da preparare ecc...ecc. Ciao, un bacione. Francesca

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          3. Ciao Francesca,
            Mi aspettavo che mi avresti detto di stare meno dietro uno schermo e più all'aria aperta, ma sai quanto sia appassionata delle nuove tecnologie! Comunque, quando c'è bel tempo ogni tanto esco anche io di casa ;) Spero che abbia stirato e fatto le altre faccende (purtroppo ancora non si possono spedire le camicie a "striratura_online" via e-mail!) =)
            A presto,
            Paola

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