lundi 25 juin 2012

Art Basel #3 – Scènes d’intérieur

Le troisième volet de cette série dédiée à Art Basel 43 concerne les scènes d’intérieur. Mes œuvres préférées sont toujours signalées par une étoileÉtoile.

Pour commencer, quelques œuvres qui ne rentrent pas aisément dans des catégories.

Un lampadaire intitulé “Scheme”, par Michael Raedecker (acrylique et fil sur toile, 2011), qui semble émerger de la brume…

…puis des “Ombres”, par Victor Keppler (tirage sur papier aux sels d’argent, 1931), avec des beaux contrastes entre les lignes droites sur le vette et les mouvements circulaires des ombres et de l’assiette…

…ce “Studio d’un Sculpteur Classique II” (techniques mixtes, 2003) par Charles Matton (artiste français connu pour ses “boites” de lieux, où ce qui frappe est la minutie dans la disposition des détails (certains visibles seulement grâce à un jeu de miroirs à l’intérieur), un peu comme dans une maison de poupée…

…et “Farewell to Washington Square” (acrylique sur toile, 1972) de Paul Thek, où ce qui frappe est surtout l’atmosphère nocturne, avec ce personnage du voleur que peu auraient l’idée de peindre…et une orange perdue au milieu de tout cela.

Ensuite, plusieurs œuvres ayant des sujets glauques, tristes ou oppressants, comme ce Étoile“Pattaya Bar” de Caro Niederer, sombre et pesant, qui dégage une atmosphère entre le fantaisiste (lanternes “volantes”) et le morbide (contraste entre le rouge et le noir, femme en attente).

Plutôt désolant est aussi Étoile“Out My Window, Chelsea, Expecting” (impression, 2010) de Gail Albert Halaban, qui oppose les couleurs froides des murs aux tons chauds de l’intérieur de l’appartement.

“Undurchdringliche Gebiete” (huile sur lin, 2011) de Bernhard Martin est quant à lui, avec une figure qui semble entrainée vers la mort, à mi chemin entre le rêve et la réalité.

Enfin, le vol ou la chute vers la mort est beaucoup plus explicite dans deux autres œuvres: cette photo sans titre de Gusmao et Paiva, où un oiseau très coloré vole (ou meurt?) sur un fond d’étagères sombres…

…et cette impression par Yasumasa Morimura, “A requiem: theater of creativity / Self portrait as Yves Klein” (2010). Yves Klein était un artiste français connu pour son bleu (International Klein Blue) et pour ses oeuvres dont certaines sur le thème de la chute (voir ici par exemple); même Takashi Murakami lui a rendu hommage avec une sculpture sur la chute.

Finalement, les scènes plus calmes et relaxées: une chambre à coucher “Sans titre (private parts)” de Johannes Kahrs (huile sur toile, 2011), avec des teintes floutées…

…une pièce avec du vent, représentée avec des clins d’œil au graphisme digital, dans Étoile“Sans titre” de Karin Kneffel (huile sur toile, 2011-12)…

…une scène de tendresse domestique très pop et qui rappelle les années 1970 dans Étoile“The Facett” de James Rosenquist (huile sur toile, 1978)…

…et finalement une jolie maitresse de maison installée sur le canapé dans Étoile“Der rosa Salon” d’Albert Oehlen (huile et papier sur plastique, 2004).

Voilà que le tour de ces scènes d’intérieur est fait! Pour nous quitter, je vous propose une chanson qui n’a rien à voir; il s’agit d’une cover que je viens de découvrir, John Lennon chantant Stand By Me (j’adore!*). Bonne route!

* De temps à autre je me demande si je ne serai pas appelée à vivre cette scène d’un de mes films préférés (ou l’ai-je peut-être déjà vécue?!) – en moins tragique, bien entendu Sourire: (min. 1.37) “Gilberto tu sais comment tu passes tes soirées? Tu le sais oui ou non? Non parce que tu n’es pas conscient de ce que tu fais! Le soir tu t’enfermes dans ta chambre, tu mets tes écouteurs sur la tête, et tu écoutes les chansons de 30 ans en arrière…pas celles de maintenant, celles de 30 ans en arrière.” “Tu nies mon intimité?!” “Tu es loin Gilberto, tu es ailleurs!

1 commentaire:

  1. Il lampadario è la cos che mi piace di più e credo che dal vivo sia molto più bello, a parte l'originalità dell'idea. Degli altri trovo degno di nota il quadro con lo sfondo nero ed i lampadari rossi, anche se sarebbe stato più bello se avesse curato maggiormente il senso di profondità. Stupenda la canzone.
    Ciao a presto
    Francesca

    RépondreSupprimer