lundi 14 février 2011

Cinquième jour – Plein de “planes” :)

C’est le jour du départ vers Bhopal. Les communications en Inde ne sont pas faciles, mais vraiment pas du tout. C’est la raison pour laquelle, pour aller de façon assez rapide de Bhubaneswar à Bhopal (qui, comme vous le voyez sur la carte, sont somme toute assez proches) je dois faire le tour du pays, soit Bhubaneswar-Calcutta-Delhi-Bhopal Sarcastique. Les autres options étaient ou toutes réservées, ou plus chères, ou trop longues, donc voilà.

Le premier vol était sensé partir (selon mon ticket) à 9h05, mais pour finir le ticket était faux…donc horaire du départ 10h35….et horaire effectif du départ 11h30; toute une matinée à l’aéroport. Les choses ne se sont pas arrangées à Calcutta (en partie heureusement pour moi, vu le retard de l’autre vol): l’avion, sensé partir à 13h et quelques, est finalement parti à 16h15.

En Inde, non seulement les transports sont mauvais, mais aussi les communications (natel et internet)Téléphone mobileOrdinateur. Comme je vous ai dit, internet est pratiquement inexistant dans la plupart des endroits et si vous demandez s’il y a un accès, les gens vous regardent avec des grands yeux (même dans une métropole comme Calcutta), un peu comme si vous demandiez “Excusez, est-ce que de cette gare part un train pour la lune?”Rire à gorge déployée. Le natel quant à lui est très diffus, mais acheter une recharge est chose ardue, en tout cas si on ne connait pas bien les villes (à nouveau, quelle différence avec l’occident, où tout est à portée de main pourvu que l’on puisse payer). En plus les numéros de téléphone ne marchent pas tout le temps, donc très difficile de contacter hôtels-guest houses etc…

Une autre chose qui est très différente par rapport à chez nous (et qui a le don d’être particulièrement énervante selon les circonstances) c’est la vitesse à laquelle les gens agissent et travaillent.Déçu Déjà, dans beaucoup d’endroits (par exemple, les aéroports, mais aussi les chantiers qu’on peut voir sur la route…) pour chaque gars qui travaille il y en a deux qui regardent. De même, les fonctions que chez nous sont accomplies rapidement et par une seule personne, ici sont morcelées en milles taches différentes, ce qui fait que la même chose ici prend minimum trois fois le temps que ça prend chez nous. Un exemple tout bête: pour rentrer dans l’avion, il y a un gars qui contrôle la carte d’embarquement, un qui se tient derrière lui et regarde, un troisième qui note un truc sur un registre, un dernier qui déchire le coupon de la carte d’embarquement (total: 3 minutes au lieu de 3 secondes)…et le plus drôle est qu’ils se tiennent tous un après l’autre, donc on avance et on a face à soi toutes les étapes de ces “via crucis” administratives ou bureaucratiques. Ceci dit, cela a sans doute un coté positif: les travailleurs ne sont pas stressés et ils sont toujours relaxés et cool (ce qui est désormais malheureusement rare dans nos contrées).

Une autre chose assez particulière à propos des aéroports est le niveau de sécurité complètement inadéquat pour ne pas dire inexistant. En effet, il est vrai que pour se rendre dans un aéroport et pour monter sur un avion il faut passer une série de contrôles de sécurité. Mais ces contrôles sont essentiellement centrés sur la vérification répétée des documents d’identité et sur des perquisitions personnelles, tandis que les bagages embarqués subissent des contrôles sommaires, insuffisants et non ficelés. Il y a une faille majeure dans la sécurité des plus grands aéroports indiens, y inclus Calcutta, qui pourrait être exploitée à tout moment par des gens mal intentionnés. La solution passerait par un changement dans les procédures et surtout la logistique (infrastructure) des aéroports.

En tout cas, après retards, numéros qui marchent pas, difficultés de communication etc., le résultat des courses est que je suis en train d’aller à Bhopal sans aucune réservation d’hôtel Surpris Surpris Surpris . On va bien voir si j’arriverai à me loger dans un endroit décent et à vous envoyer ces quelques lignes.Yeux roulants

Post écrit le 14 février dans l’avion Calcutta-Delhi, après un bon repas servi avec de la vraie vaisselle en métal (cela devient rare chez nous, pas vrai?).

PS J’ai réussi à me loger dans un endroit assez confortable, exception faite pour les moustiques. Demain matin on comptera les piqures. Yeux roulants

3 commentaires:

  1. Ciao, ho letto i tuoi post,mi sembri un attento corrispondente estero di qualche rivista di viaggi. Sei un'attenta osservatrice e fa piacere leggere le cose che scrivi. Mi dispiace che abbia a che fare con zanzare e altri "simpatici animaletti", spero che non sia dapertutto così!
    Visto che lo leggerai domani ti auguro buona giornata, ciao.

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  2. Grazie mille, buona giornata anche a te! =)

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  3. Sembra di vivere cinquanta anni fa. Non mi sconcerta leggere di quei luoghi. Forse un pò di rallentamento farebbe bene al mondo occidentale

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