Pendant ces derniers jours, comme vous le savez déjà, je n’ai pas eu accès au net, donc je n’ai pas pu vous raconter mes dernières aventures ni répondre à vos commentaires.
Le troisième jour de mon voyage en Inde, soit le 12 février, je suis allée dans la ville de Bhubaneswar. Il s’agit de la capitale de l’Etat de l’Orissa, une ville désordonnée, très chaude et entourée de fleuves à moitié secs à cause de la saison: vous pouvez imaginer la quantité de moustiques (et la quantité de machin Forte spray que j’ai pschikté sur mon corps (est-ce qu’on écrit le verbe “pschikter” de la sorte)? Résultat: aucune piqure! Merci les CHUV!
Si j’aillais à Bhubaneswar, c’était pour participer à une conférence sur l’eau, tenue par une organisation publique qui regroupe des ingénieurs s’occupant d’hygiène publique, donc aussi d’accès à l’eau et de traitement des eaux usées. Quand je suis arrivée par avion, j’ai d’abord eu un choc climatique: à 9h du matin il y avait plus que 30 dégrées, je vous laisse imaginer l’effet “sauna” après la clim’ dans l’avion.
Bref, je m’immerge dans ce bain de chaleur et je rejoins l’endroit où la conférence est sensée avoir lieu.
J’y trouve énormément de militaires, sur leur 31 en dehors de l’hôtel et je rentre. Mon bagage subit un contrôle de sécurité, puis j’ai droit à un badge et un petit cartable comme les autres participants et je vois un tas de visages très étonnés de me voir là. Il y a au moins 200 participants, dont….7 femmes (6 plus moi) et deux étrangers (un américain qui apparemment travaille là-bas et…moi!).
Le matin a lieu l’introduction, avec les discours des autorités (parmi lesquelles on a vu défiler tous ceux qui comptent dans l’Etat, avec grand déferlement d’armée, musiques et, bien sûr, caméras de télé). C’était assez drôle et surtout assez inimaginable dans nos pays, puisque à chaque fois que quelqu’un d’important rentait dans la pièce, hop, tout le monde débout et le cas échéant on joue aussi une petite musique. Et quand ils ont fini de parler, il y a une fille avec un micro qui félicite tout le monde pour le “discours très intéressant”, “arguments très convaincants” etc.
A midi, il y a eu une pause, où on a eu a manger dehors (autre choc climatique, vu qu’avec la clim’ de l’hôtel on se serait presque cru à Zermatt). Donc, à manger et à boire, comme vous le voyez sur la photo.
J’ai tout de suite eu moins soif en ayant vu les récipients et je me suis faite plaisir avec le plan B, soit: Schweppes!
Le soir encore des présentations (qu’on ne pouvait pratiquement pas entendre à cause des participants qui parlaient entre eux), puis guest-house remplie de mes deux bêtes “préférées”: moustiques et gros lézards à l’aspect visqueux…donc 2ème guest-house (heureusement que les gens sont patients avec nos standards logistiques… et heureusement aussi qu’une autre guest house existait!
Après un diner avec des quasi-compatriotes venus de Suisse et de France pour une conférence sur la pollution par pesticides, une bonne douche (rien de mieux avec ce climat hostile), une petite tuerie de moustiques et puis dodo-dodo. Bonne nuit!
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