lundi 28 février 2011

De retour

Après avoir passé une semaine enfermée en différents hôtels indiens et avoir avalé toute sorte de médocs, dès que j’ai pu j’ai pris un avion et je suis rentrée en Suisse. Enfin!

Je me trouve donc à présent dans le canton de Vaud et depuis vendredi je profite de l’air pur, sans aucune trace de pollution chimique ni d’incendie. Je ne suis pas guérie pour autant et dès aujourd’hui j’ai un tout nouveau traitement, assez puissant (je me sent un peu Doctor House Sarcastique ), qui devrait me remettre sur pieds pour lundi prochain. Bref, dans ce mois de février j’ai passé plus de temps à l’intérieur malade qu’à l’extérieur…mais ne vous inquiétez pas, apparemment ce n’est pas très grave et je serais bientôt rétablie.

Un grand MERCI à tous pour avoir pris de mes nouvelles directement ou indirectement et pour vos messages, ça me fait vraiment chaud au coeur! Sourire

Cette semaine je suis encore bloquée à la maison, donc je vous propose de regarder les quelques photos que je vais mettre sur ce blog (eheheh à la maison j’ai enfin moyen de les sortir de l’appareil photo Sourire ). Sur cela, bonne soirée et bonne route!

dimanche 20 février 2011

Neuvième, dixième, onzième jour–La pollution et les bactéries vs. mes voies respiratoires

Le programme qui avait été prévu pour le neuvième jour (visite de terrain) a été annulé car mon état de santé a empiré. J’ai cependant décidé, le neuvième jours même, d’aller à Ahmedabad, qui est une ville plus riche et où m’attendait un plus confortable hôtel près de médecins et cliniques.

Dès que je suis arrivée à Ahmedabad vendredi soir j’ai donc appelé un médecin, qui m’a donné plein de sortes de médicaments et j’ai donc pu passer une nuit assez tranquille.

Le lendemain (hier matin) j’allais à nouveau très mal, avec, en plus d’une infection à la gorge et aux bronches, de l’asthme et de l’allergie, donc je suis retournée voir le même médecin et un spécialiste, j’ai fait des analyses et il se trouve que je suis assez malade (heureusement, ça se soigne!!!).

Depuis hier, je suis donc enfermée dans ma chambre d’hôtel, où je prends aussi mes repas, je regarde la télé et je passe mon temps sur internet. Je vais déjà beaucoup mieux, j’ai repris un peu de forces et je tousse moins, donc demain matin je vais prendre un avion qui va me ramener en Suisse, où je retrouverais de l’air respirable et je me referais une santé.

Ne vous inquiétez pas, heureusement ça s’améliore petit à petit et ça va déjà beaucoup mieux par rapport à hier et avant-hier.  Sourire 

A bientôt!

jeudi 17 février 2011

Septième jour–Bloquée à l’hôtel; Huitième jour–Sanchi, Udayagiri, Bhopal

Le cinquième jour, après vous avoir informés à travers le blog, j’ai donné mes habits à l’hôtel pour les faire laver…et j’ai pensé que j’allais les récupérer le lendemain matin. Malheureusement, je ne les ai eus que pour le soir à 17h30, donc pas moyen d’aller où que ce soit. J’en ai profité pour rester à l’hôtel et pour planifier le reste de mon voyage. Voici mon quartier général.
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A vrai dire l’absence d’habits ne tombait pas mal, j’avais besoin d’une pause aussi pour me reposer, vu que l’air extrêmement polluée de ces villes m’a causé une inflammation de la gorge assez pernicieuse, qui est en train de passer petit à petit. C’est assez incroyable, parce que à l’hôtel ou à la campagne tout va bien, mais dès que je sort en ville (même dans la voiture) je commence à tousser comme pas possible et la gorge s’irrite. Il n’y a cependant pas de mystères sur les causes: la circulation est infernale et en plus les gens n’ont d’autre moyen de se débarrasser de leurs déchets que de les bruler, donc c’est comme être au milieu d’un incendie permanent.
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En tout cas, si on met un mouchoir humide devant le nez et la bouche ça va mieux.
Donc aujourd’hui je suis allée me purifier les poumons à la campagne, dans le sanctuaire bouddhiste de Sanchi. J’ai traversé la banlieue de la ville
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puis je suis rentrée dans la verte campagne du Madhya Pradesh: quel bonheur pour mes yeux et pour ma gorge!!!
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Sanchi est un lieu très beau, un sanctuaire bouddhiste peu connu, excepte par les fidèles japonais. Dès qu’on rentre il y a un temple, avec des peintures aux parois:
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…et un joli panorama:
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Dans le site il y a des stupas, une en particulier est très belle, la numéro 1:
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Il y a aussi des anciens monastères, qui servaient aux moines pour vivre en manière retirée:
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Et des statues de Bouddha un peu partout, plus ou moins bien tenues selon la statue:
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Il y a même plein d’écureuils, d’oiseaux et de fleurs:
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Bref, un véritable havre de paix! Après cela, je suis allée visiter le musée archéologique du coin, mais on ne pouvait pas prendre de photos, donc vous ne verrez que l’extérieur du bâtiment (très joli).
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Après, je suis allée aux grottes d’Udayagiri qui sont encore moins connues mais qui sont très surprenantes, parce que la montagne est creusée et dans les creux il y a des statues de Bouddha: très impressionnant!
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J’ai par la suite repris la route et je suis rentrée à Bhopal, mais pas dans un endroit quelconque: dans le DB Mall.
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Ah quel sentiment d’être à la maison! Propre, avec des belles boutiques soignées à l’occidentale et des nombreux contrôles de sécurité (on recommence avec les perquisitions). J’en ai bien évidemment profité pour acheter un habit “de princesse” (les photos suivront) et un vrai, bon diner “comme à la maison”: Pringles, concombre, chewing-gum, jus de fruit, eau minérale gazeuse, chocolat, biscuits…..yummmiiiiii!!!! Tire la langue
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Le soir, j’ai eu une conversation très intéressante avec deux chercheurs qui travaillent ici à Bhopal et qui ont été super super gentils avec moi (surtout que franchement, avec ma gorge et après avoir traversé la ville pour aller les voir j’avais vraiment l’air un peu patraque!). C’est une donnée: les gens ici sont extrêmement courtois et ça fait vraiment plaisir! Sourire

Maintenant, après avoir partiellement gouté à mon diner, je me prépare à aller au dodo. Demain, une longue journée s’annonce: visite de Sehore et après départ pour Ahmedabad.
En attendant, je vous souhaite une bonne soirée et bonne route!

mardi 15 février 2011

Sixième jour – Bhopal

Comme vous avez pu imaginer, hier je suis enfin arrivée dans une guest-house. Ma première chambre n’était pas très cool (beaucoup trop de moustiques et en plus les fenêtres ne fermaient pas…). Heureusement aujourd’hui j’ai droit à une autre chambre, avec une belle vue sur le lac. La guest-house en elle-même est jolie, il y a des beaux aquariums et des gens sympas y travaillent et y logent.

Après mon petit déjeuner et mon changement de chambre, j’ai décidé de partir en balade. J’ai parcouru un bout à pied, puis j’ai décidé qu’il faisait trop  chaud et j’ai enfin pris un rickshaw.

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Le long de la route qui mène au lac, circulation indienne et un joli panorama.

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En premier j’ai décidé de visiter la mosquée de Taj-ul-Masajid, que j’avais remarquée déjà hier en atterrissant ici. Il s’agit de la troisième plus grande mosquée au monde et elle se trouve au centre ville de Bhopal. J’ai donc laissé mon rickshaw, j’ai enlevé mes chaussures et je suis rentrée.

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Il y a une structure principale, celle qu’on voit dans la première photo, avec des locaux qui sont utilisés comme salles de cours pour les enfants qui fréquentent l’école coranique. En face de ce bâtiment s’ouvre une court, qui compte des nombreuses cellules utilisées aussi comme salles de cours ou bien comme endroits pour discuter et parler. Vous en voyez une partie dans la deuxième photo; le bâtiment au milieu contient un auberge (j’imagine pour les fidèles qui vont visiter la mosquée). Au centre de cette place il y a un basin avec de l’eau (vous voyez les poteaux d’électricité tout autour), où les fidèles vont se laver les mains et se rafraichir.

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Je ne suis pas rentrée dans la mosquée (à l’intérieur) pour trois raisons. La première est que des classes avaient lieu à cet instant, donc je ne voulais pas déranger. La deuxième est qu’il n’y avait que des hommes, donc je n’arrivais pas à localiser les places réservées aux femmes. Et la troisième est que quand je me suis approchée de la porte, j’ai levé ma tête et j’ai vu……

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…regardez par vous-mêmes. En haut des entrées, sur la voute qui surmonte les portes, il y a des gros trucs foncés, en forme allongée. Ce ne sont pas des décorations, mais des immenses ruches! Surpris Donc de temps en temps il y a un insecte qui tombe, un autre qui essaie de passer par dessus votre foulard…bref, pas le genre de truc desquels je raffole! Rire

J’ai donc quitté la mosquée et je me suis dirigée à pied (faut bien passer le cap) dans les rues de Bhopal. Tout de suite, je me suis souvenue de la méthode infaillible: le piéton-ombre. On choisit un piéton local et on commence à le suivre, ainsi on évite les voitures et on arrive à traverser la route.

La première chose qui m’a frappée est que la ville est vraiment divisée par secteurs,  mais d’une manière très spécialisée. Ainsi le premier quartier dans lequel j’étais c’est celui de la locomotion: boutiques spécialisées en accessoires pour la moto et la voiture, de toutes les sortes et pour tous les gouts.

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J’ai pris cette photo en quittant le quartier, vous y voyez un commerce de motos et deux sièges où les commerçants s’assoient en attendant leurs clients. Quand j’ai décidé de prendre la photo, en réalité, je ne pensais pas à la spécialisation fonctionnelle, mais j’avais eu une illumination à propos de la fonction du trottoir en Inde et du pourquoi les gens ne l’utilisent pas. Regardez attentivement, voyez-vous ce petit ruisseau qui côtoie le trottoir? Et bien oui, il s’agit vraiment des égouts. Donc, si vous avez l’extraordinaire idée de marcher sur le trottoir, attendez-vous à ce qu’un nuage d’insectes divers et variés se lève à votre passage et à ce que des miasmes toxiques et surtout très puants envahissent vos narines. Mieux vaut adopter la stratégie du piéton-ombre et marcher sur la route!

Et après cela, je suis allée visiter le Chowk Bazar, lui aussi avec une très forte spécialisation fonctionnelle. Achat du jour: 10m de corde, pour brancher le moustiquaire si nécessaire (ils n’ont pas la coutume de placer des crochets directement en dessus du lit, donc il faut se débrouiller!).

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Après avoir pris mon repas de midi, je suis allée rencontrer des personnes très intéressantes dans l’ONG Samarthan, qui s’occupe de développement, gouvernance et participation dans l’état du Madhya Pradesh (dont Bhopal est la capitale). Comme vous pouvez imaginer, ici il y a vraiment urgence qu’on s’occupe de la thématique de l’eau.

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Après des conversations très enrichissantes je suis maintenant rentrée à l’hôtel. Voici une photo de Bhopal by night toute fraiche et, sur cela, bonne nuit et bonne route!

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lundi 14 février 2011

Cinquième jour – Plein de “planes” :)

C’est le jour du départ vers Bhopal. Les communications en Inde ne sont pas faciles, mais vraiment pas du tout. C’est la raison pour laquelle, pour aller de façon assez rapide de Bhubaneswar à Bhopal (qui, comme vous le voyez sur la carte, sont somme toute assez proches) je dois faire le tour du pays, soit Bhubaneswar-Calcutta-Delhi-Bhopal Sarcastique. Les autres options étaient ou toutes réservées, ou plus chères, ou trop longues, donc voilà.

Le premier vol était sensé partir (selon mon ticket) à 9h05, mais pour finir le ticket était faux…donc horaire du départ 10h35….et horaire effectif du départ 11h30; toute une matinée à l’aéroport. Les choses ne se sont pas arrangées à Calcutta (en partie heureusement pour moi, vu le retard de l’autre vol): l’avion, sensé partir à 13h et quelques, est finalement parti à 16h15.

En Inde, non seulement les transports sont mauvais, mais aussi les communications (natel et internet)Téléphone mobileOrdinateur. Comme je vous ai dit, internet est pratiquement inexistant dans la plupart des endroits et si vous demandez s’il y a un accès, les gens vous regardent avec des grands yeux (même dans une métropole comme Calcutta), un peu comme si vous demandiez “Excusez, est-ce que de cette gare part un train pour la lune?”Rire à gorge déployée. Le natel quant à lui est très diffus, mais acheter une recharge est chose ardue, en tout cas si on ne connait pas bien les villes (à nouveau, quelle différence avec l’occident, où tout est à portée de main pourvu que l’on puisse payer). En plus les numéros de téléphone ne marchent pas tout le temps, donc très difficile de contacter hôtels-guest houses etc…

Une autre chose qui est très différente par rapport à chez nous (et qui a le don d’être particulièrement énervante selon les circonstances) c’est la vitesse à laquelle les gens agissent et travaillent.Déçu Déjà, dans beaucoup d’endroits (par exemple, les aéroports, mais aussi les chantiers qu’on peut voir sur la route…) pour chaque gars qui travaille il y en a deux qui regardent. De même, les fonctions que chez nous sont accomplies rapidement et par une seule personne, ici sont morcelées en milles taches différentes, ce qui fait que la même chose ici prend minimum trois fois le temps que ça prend chez nous. Un exemple tout bête: pour rentrer dans l’avion, il y a un gars qui contrôle la carte d’embarquement, un qui se tient derrière lui et regarde, un troisième qui note un truc sur un registre, un dernier qui déchire le coupon de la carte d’embarquement (total: 3 minutes au lieu de 3 secondes)…et le plus drôle est qu’ils se tiennent tous un après l’autre, donc on avance et on a face à soi toutes les étapes de ces “via crucis” administratives ou bureaucratiques. Ceci dit, cela a sans doute un coté positif: les travailleurs ne sont pas stressés et ils sont toujours relaxés et cool (ce qui est désormais malheureusement rare dans nos contrées).

Une autre chose assez particulière à propos des aéroports est le niveau de sécurité complètement inadéquat pour ne pas dire inexistant. En effet, il est vrai que pour se rendre dans un aéroport et pour monter sur un avion il faut passer une série de contrôles de sécurité. Mais ces contrôles sont essentiellement centrés sur la vérification répétée des documents d’identité et sur des perquisitions personnelles, tandis que les bagages embarqués subissent des contrôles sommaires, insuffisants et non ficelés. Il y a une faille majeure dans la sécurité des plus grands aéroports indiens, y inclus Calcutta, qui pourrait être exploitée à tout moment par des gens mal intentionnés. La solution passerait par un changement dans les procédures et surtout la logistique (infrastructure) des aéroports.

En tout cas, après retards, numéros qui marchent pas, difficultés de communication etc., le résultat des courses est que je suis en train d’aller à Bhopal sans aucune réservation d’hôtel Surpris Surpris Surpris . On va bien voir si j’arriverai à me loger dans un endroit décent et à vous envoyer ces quelques lignes.Yeux roulants

Post écrit le 14 février dans l’avion Calcutta-Delhi, après un bon repas servi avec de la vraie vaisselle en métal (cela devient rare chez nous, pas vrai?).

PS J’ai réussi à me loger dans un endroit assez confortable, exception faite pour les moustiques. Demain matin on comptera les piqures. Yeux roulants

Quatrième jour–Toujours pas de net sur le Chilika Lake

Pour mon quatrième jour indien, j’ai rejoint mes quasi-compatriotes connus la veille pour un tour organisé par notre hôte sur le lac Chilika. Il s’agit d’un lac et d’une lagune, distant environ 100 km de Bhubaneswar et sur lequel se trouve un tout nouveau centre de recherche.

Vers 10h du matin nous avons donc pris la voiture et nous nous sommes dirigés vers le centre. Le long de la route, nous avons vu des villages depuis la voiture et ils étaient assez similaires. Les gens sont beaucoup plus pauvres qu’en ville et aussi moins couverts. Leurs activités principales sont la culture du riz, l’élevage de vaches et chèvres, la fabrication de briques en terre cuite et de blocs de pierre (très rouge) pour la construction et ils ne disposent pour la plupart ni d’eau courante ni d’installations sanitaires. On en a vu plein se laver dans des étangs, ou laver leurs habits là dedans. Le long de la route nous avons aussi vu quelques temples, très beaux, quelques uns colorés et des autres simplement gris.

Une fois au centre, on a pu le visiter. Il est très surprenant parce que il compte des chambres bien équipées, des salles de réunion avec tous les conforts et une salle à manger plus cuisine, mais ça se trouve au beau milieu de nulle part et il y a un village très pauvre (ou est-ce un slum) juste derrière, donc le contraste est saisissant.

Par la suite on est allé sur le lac en bateau, pour rejoindre un site de bird watching où on a observé différentes sortes de volatiles. Ce qui est intéressant dans le lac est le fait qu’il compte quatre éco-systèmes différents, en fonction de la salinité de l’eau, en allant de l’eau douce à l’eau salée. L’eau est plate, chaude (ou du moins ainsi ont dit ceux qui y on mis la main) et parcourue par des petits bateaux de pêcheurs qui se déplacent en ramant et qui pêchent avec des trappes (et non pas avec des mailles). (les photos vont venir dès que je récupère un cable pour mon appareil)

Après midi, on a visité les labos de ce centre, dont voici quelques photos. Les poissons sous formol étaient très impressionnants (et aussi un peu dégoutants).

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Après une soirée riche en discussions et en rencontres intéressantes, quelques bières et un bon diner, se termine ainsi ma dernière journée à Bhubaneswar. Demain départ pour Bhopal.

Troisième jour – Pas de net, mais beaucoup de moustiques.

Pendant ces derniers jours, comme vous le savez déjà, je n’ai pas eu accès au net, donc je n’ai pas pu vous raconter mes dernières aventures ni répondre à vos commentaires.

Le troisième jour de mon voyage en Inde, soit le 12 février, je suis allée dans la ville de Bhubaneswar. Il s’agit de la capitale de l’Etat de l’Orissa, une ville désordonnée, très chaude et entourée de fleuves à moitié secs à cause de la saison: vous pouvez imaginer la quantité de moustiques (et la quantité de machin Forte spray que j’ai pschikté sur mon corps (est-ce qu’on écrit le verbe “pschikter” de la sorte)? Résultat: aucune piqure! Merci les CHUV!

Si j’aillais à Bhubaneswar, c’était pour participer à une conférence sur l’eau, tenue par une organisation publique qui regroupe des ingénieurs s’occupant d’hygiène publique, donc aussi d’accès à l’eau et de traitement des eaux usées. Quand je suis arrivée par avion, j’ai d’abord eu un choc climatique: à 9h du matin il y avait plus que 30 dégrées, je vous laisse imaginer l’effet “sauna” après la clim’ dans l’avion.

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Bref, je m’immerge dans ce bain de chaleur et je rejoins l’endroit où la conférence est sensée avoir lieu.

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J’y trouve énormément de militaires, sur leur 31 en dehors de l’hôtel et je rentre. Mon bagage subit un contrôle de sécurité, puis j’ai droit à un badge et un petit cartable comme les autres participants et je vois un tas de visages très étonnés de me voir là. Il y a au moins 200 participants, dont….7 femmes (6 plus moi) et deux étrangers (un américain qui apparemment travaille là-bas et…moi!).

Le matin a lieu l’introduction, avec les discours des autorités (parmi lesquelles on a vu défiler tous ceux qui comptent dans l’Etat, avec grand déferlement d’armée, musiques et, bien sûr, caméras de télé). C’était assez drôle et surtout assez inimaginable dans nos pays, puisque à chaque fois que quelqu’un d’important rentait dans la pièce, hop, tout le monde débout et le cas échéant on joue aussi une petite musique. Et quand ils ont fini de parler, il y a une fille avec un micro qui félicite tout le monde pour le “discours très intéressant”, “arguments très convaincants” etc.

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A midi, il y a eu une pause, où on a eu a manger dehors (autre choc climatique, vu qu’avec la clim’ de l’hôtel on se serait presque cru à Zermatt). Donc, à manger et à boire, comme vous le voyez sur la photo.

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J’ai tout de suite eu moins soif en ayant vu les récipients et je me suis faite plaisir avec le plan B, soit: Schweppes! 

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Le soir encore des présentations (qu’on ne pouvait pratiquement pas entendre à cause des participants qui parlaient entre eux), puis guest-house remplie de mes deux bêtes “préférées”: moustiques et gros lézards à l’aspect visqueux…donc 2ème guest-house (heureusement que les gens sont patients avec nos standards logistiques… et heureusement aussi qu’une autre guest house existait! Rire

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Après un diner avec des quasi-compatriotes venus de Suisse et de France pour une conférence sur la pollution par pesticides, une bonne douche (rien de mieux avec ce climat hostile), une petite tuerie de moustiques et puis dodo-dodo. Bonne nuit!